SOUTENUS PAR "LE FRONT DE GAUCHE DU CHABLAIS" POUR UNE ALTERNATIVE ANTILIBÉRALE, SOLIDAIRE, ÉCOLOGIQUE DANS LA 5eme CIRCONSCRIPTION.

lundi 23 décembre 2013

Rythmes scolaires

 Une copie à refaire !
  
Réunion publique sur les rythmes scolaires du Mercredi 18/12 à Sonnaz

La liste « l'humain d'abord à Thonon » a tenu une réunion publique sur les  rythmes scolaires et la mise en œuvre de la réforme à Thonon les Bains. Le débat a rassemblé des enseignants, parents d'élèves, citoyens et membres de la liste.

Tout d'abord, nous dénonçons l 'application de la réforme telle que proposée par la municipalité Denais, qui illustre une fois encore sa gabegie. Elle agit au mépris de l'intérêt des enfants et de leurs familles. En effet, les horaires choisis l'ont été afin que l'application de la réforme soit la moins coûteuse possible, décalant à 9 h le début de la journée et rallongeant la pause méridienne, sans tenir compte des besoins variables des enfants en fonction de leur âge. Notre liste s'engage à remettre à plat les horaires et le fonctionnement des temps périscolaires, en ouvrant une large concertation avec tous les acteurs de l'éducation des enfants. Le projet doit être construit à partir de chaque école, en associant enseignants, parents, associations...

Cette mise en place est d'autant plus délicate que nos écoles sont saturées en raison du laisser-aller de la municipalité qui, tout en délivrant des permis de construire aux promoteurs à tour de bras, n'a pas anticipé la construction de salles de classe complémentaires pour accueillir de nouvelles populations. Afin d'éviter la confusion, nous pensons que les activités périscolaires doivent se réaliser en dehors des salles de classe, dans les maisons de quartier, avec à la fois la mobilisation de personnel communal ( reprise en régie directe des services délégués à l'IFAC), de bénévoles, des associations culturelles et sportives...

Enfin, cette réforme telle que mise en œuvre par le gouvernement nous pose problème par son caractère limité en ambitions et en moyens. Nous partageons l'idée d’un raccourcissement indispensable de la durée de la journée d'école et d’en augmenter le nombre... Pourquoi ne pas remettre en cause la répartition des vacances scolaires ? L'intérêt pour le rythme des enfants ne pèse pas lourd face au lobby des sports d'hiver ! Alors que certaines classes comptent jusqu'à 30 enfants, pourquoi ne pas réduire fortement les effectifs, en limitant le nombre d'enfants à 20 par classe, ce qui constituerait un véritable levier pédagogique ? Enfin, sous prétexte du rythme de l'enfant, le gouvernement poursuit l'éclatement du cadre national du service public d'éducation, en renforçant le poids des communes et par là-même les disparités entre les écoles !

Nous invitons donc le maire à revoir sa copie, et nous engageons à proposer une large concertation  pour la mise en œuvre de cette réforme, tout en dénonçant le manque de moyens gouvernementaux et d'ambitions pour l'intérêt de nos enfants

Guillaume Vaucouleur et les candidat(e)s de « L’humain d’abord à Thonon ! ».

jeudi 19 décembre 2013

Non ! Monsieur le Maire…


Ces jours-ci, sur son blog, Jean Denais (candidat non déclaré officiellement, mais chaque jour un peu plus dans les starting-blocks comme le prouve le dernier Thonon-magazine),  portait un « coup de gueule contre les impôts et les taxes… ». Rejoignant ainsi le discours populiste ambiant anti-fiscal, malsain et dangereux pour la démocratie.
Une autre fiscalité, juste et efficace est possible, c’est une question de volonté politique.

Payer l’impôt 
est un acte citoyen !
… à condition qu’il soit juste.

Payer l’impôt est un acte citoyen. Mais en raison de la pression des patrons et des libéraux, des erreurs du gouvernement, de la faiblesse du pouvoir d’achat, beaucoup de gens le considèrent comme une charge inadmissible.

Les mauvais choix des gouvernements successifs ont rendu le système, au fil du temps, de plus en plus incompréhensible, de plus en plus injuste.
Loin d’être une charge inadmissible, l’impôt nous fait surtout beaucoup de bien tout au long de notre vie. Sans lui, par exemple, l’Etat n’aurait pas les moyens d’assurer la sécurité, la santé, l’éducation, les routes et autres infrastructures, l’accès à la culture. En s’attaquant aux impôts, les patrons et les libéraux veulent en fait privatiser les services publics.
L’impôt permet le vivre ensemble et au plus grand nombre de vivre dignement en finançant les politiques publiques et les services publics qui sont eux même source de développement économique et créateurs de richesse.
Loin de vouloir nous « en débarrasser » comme certains le revendiquent, faisons d’abord la clarté.

L’impôt sur le revenu
L’impôt sur le revenu est le prélèvement le plus « visible ». Nous déclarons nos revenus, nous recevons un avis d’imposition et acquittons cet impôt. L’impôt sur le revenu est progressif (le taux d’imposition augmente d’autant plus que les revenus sont importants) c’est pourquoi il est aussi le mode d’imposition le plus juste. Il représente pourtant moins d’un quart des recettes fiscales. La moitié des contribuables ne paient pas cet impôt surtout faute de revenu suffisant.
Les plus riches contribuent de moins en moins par rapport à l’ensemble de la population. Ils ont aussi été les grands gagnants des réformes de l’impôt sur le revenu surtout mises en place sous Sarkozy. Ils ont notamment bénéficié d’une explosion des niches fiscales et d’une baisse des taux d’imposition. Le taux maximum était de 65% en 1983. Il est, en 2013, de 45%. Bien informés par leurs « conseillers fiscaux », les plus aisés accaparent la majorité de ces aides publiques. 62% des niches fiscales sont utilisées par les 10% les plus riches.
Pour qu’un impôt soit juste, il doit permettre à chacun de contribuer à hauteur de ses moyens. L’impôt sur le revenu est construit afin de répondre à ce critère. 

Réhabilitons l’impôt sur le revenu :

- en limitant drastiquement les déductions fiscales à celles ayant démontré une efficacité sociale ou économique ;
- en augmentant le nombre de tranches et les taux d’imposition afin que chacun contribue à hauteur de ses moyens ;
- en taxant davantage les revenus du capital.
Réduisons le poids de la TVA :
- en baissant le taux normal de la TVA à 15 %
- en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité  
La Taxe d’Habitation et la Taxe Foncière 
Pour obtenir le montant de la taxe d’habitation, on multiplie ce que l’on appelle     « la valeur locative cadastrale » (valeur locative foncière), c'est-à-dire ce que rapporterait sur un an l’habitation si elle était mise en location, par les taux d’impositions votés par les communes. Ce montant peut être diminué de certains allègements notamment en raison de conditions d’âge ou d’infirmité.
Le montant de la valeur locative de notre habitation est le résultat d’un calcul complexe. Il tient compte de la superficie du logement, des éléments de confort(nombre de salles de bain par exemple), de l’état de l’immeuble, de l’attractivité de sa situation géographique.  


Sur le principe, la méthode est bonne. Seulement, aucune révision de ces valeurs locatives n’a été effectuée depuis 1970. Résultat, elles sont très souvent largement surévaluées dans les immeubles construits dans les années 1970 en périphérie des villes par rapport à ceux des vieux quartiers de centre-ville maintenant réhabilités et, par conséquent, sous évalués.
Se contenter d’une révision des valeurs locatives n’est pas suffisant. En effet, les valeurs locatives sont globalement très inférieures à la réalité du marché et au final leur revalorisation pourrait faire doubler ou tripler le montant de la taxe d’habitation. Cela accentuerait encore d’avantage les inégalités, réservant les logements les plus agréables aux plus riches et reléguant les autres encore plus loin de leur lieu de travail dans des logements encore plus exigus et inconfortables.

Transformons les Taxe d’habitation et Taxe Foncière :
- en modulant les taux de la taxe foncière en fonction de l’usage de la propriété
- en prenant en compte les revenus des occupants et la réalité de l’habitat dans le calcul de la taxe.
- en révisant les critères de calcul de cette taxe (ceux-ci sont basés sur des éléments datant de 1970) ;

La fiscalité des entreprises
L’Impôt sur les sociétés
A en entendre les patrons, les entreprises sont asphyxiées par l’impôt sur les sociétés. Pourtant, le montant de cet impôt est un quart de la TVA : 36 mds € dans le budget 2014, contre 140 mds € de TVA et 75 mds d’impôt sur le revenu.



Le taux de l’impôt sur les sociétés a régulièrement baissé. Il s’établit actuellement à 34 %. En réalité, ce taux est beaucoup plus faible. En particulier, le taux réel d’imposition des grandes entreprises est de l’ordre de 8%. En effet, la loi permet aux grandes entreprises d’afficher leurs bénéfices dans les pays où le taux d’impôt sur les sociétés est plus faible. C’est ce qu’on appelle « optimisation fiscale ».
De plus, les entreprises reçoivent beaucoup d’aides de l’Etat et des collectivités territoriales. Il faut comparer l’impôt sur les sociétés aux 200 mds€ d’aide accordées entreprises.

La fiscalité locale des entreprises
Les évolutions récentes en matière de fiscalité locale ont largement mis en danger les finances des collectivités. Elles ont principalement eu pour conséquence d’alléger la pression fiscale sur les entreprises et cela notamment à l’occasion du remplacement de la Taxe professionnelle (TP) par la Contribution économique territoriale (CET).
Ces dernières années, les collectivités se sont vu attribuer de nouvelles compétences sans pour autant recevoir les transferts financiers correspondants. En 2014 et 2015, la dotation de l’État sera même, chaque année, réduite de 1,5 milliards d’euros. 
Les conséquences sont graves. Les collectivités n’ont d’autre choix que de se tourner vers les ménages! À l’heure actuelle, les collectivités locales n’ont, en effet, quasiment plus aucun moyen de modifier le niveau de prélèvement sur les entreprises. Ce sont donc les particuliers, parfois les plus modestes, qui mettent la main à la poche pour financer les allègements consentis aux entreprises. Malgré tout, cela ne garantit pas un niveau de financement suffisant pour le maintien de services publics de qualité.
Luttons efficacement contre l’évasion et la fraude fiscale
La fraude fiscale et les paradis fiscaux sont désormais dans le collimateur de l’Union européenne et des grandes puissances économiques. En France, nous en sommes au neuvième rapport parlementaire en quinze ans sur le sujet.
Les avoirs détenus dans les paradis fiscaux sont estimés entre 20000 et 30000 milliards d’euros. Le montant annuel de la fraude dans l’Union européenne était estimé en septembre dernier à 1000 milliards d’euros par le Parlement européen. Aujourd’hui, la Commission européenne l’évalue à 2000 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB de la France… L’énormité des sommes montre l’importance de l’enjeu. En France les estimations varient mais elles vont jusqu’à 80 milliards d’euros par an.
L’absence d’harmonisation européenne en matière de fiscalité, l’absence également de coopérations au niveau mondial, de même que la déréglementation des économies expliquent essentiellement l’évasion fiscale. Le durcissement de la législation doit s’entendre au niveau international et au minimum au niveau européen.

Faisons de la fiscalité des entreprises un moteur pour l’économie et le progrès social :
- en subsistant à l’actuel CET une nouvelle fiscalité locale à destination des professionnels modulable en fonction de la politique des entreprises en terme d’emploi, de salaires, d’investissements, de formation et de l’environnement... Il est également essentiel que ce nouvel impôt, remplaçant la CET, soit établi sur des règles communes à l’échelon national afin de ne pas entraîner un dumping fiscal entre les territoires qui serait catastrophique pour les populations
- en taxant véritablement les transactions financières.
- en luttant contre les paradis fiscaux et en harmonisant les législations fiscales au niveau européen
- en modulant le taux de l’impôt sur les sociétés en fonction de l’utilisation des bénéfices afin de favoriser l’emploi, les salaires, la recherche, la préservation de l’environnement, etc. ;

Ces propositions sont parfaitement réalistes, Elles concourent à l’efficacité économique en dégageant des recettes supplémentaires et à la justice sociale en faisant peser une fiscalité moins lourde sur la majorité de la population.



Elles impliquent toutefois la volonté politique de rompre avec les choix précédents qui ont eu pour conséquences l’augmentation des inégalités et l’aggravation de la crise économique et sociale


 

 


Rythmes scolaires


mardi 10 décembre 2013

Hommage à Mandela

Mandela


« La pauvreté n’est pas un accident. Comme l’esclavage et l’apartheid, elle a été faite par l’homme et peut être supprimée par des actions communes de l’humanité. L’éducation est l’arme la plus efficace qu’on puisse utiliser pour changer le monde »

Nelson Mandela mériterait qu’un établissement scolaire, qu’une rue ou une place de notre ville porte son nom. Elus, nous serons porteurs de cette proposition.



lundi 2 décembre 2013

Jean Ziegler, Éric Bocquet, Pierre Laurent


60 milliards d'évasion fiscale par an*
... Ça suffit ! Voilà des moyens à mettre au service de l’intérêt général !

Rencontre débat 
Mardi 10 décembre 


Jean Ziegler       Éric Bocquet       Pierre Laurent

                                       Éric Bocquet  

400 personnes ont assisté ce 10 décembre à la rencontre-débat sur la lutte contre l'évasion fiscale à l'auditorium d'Annemasse, organisée par la fédération du PCF 74 et le Front de Gauche.


Eric Bocquet, sénateur, rapporteur de la commission parlementaire sur l'évasion fiscale a exposé la synthèse de l'enquête mettant en exergue les 60 milliards d'euros échappant chaque année à toute taxation, qui pourraient servir à la satisfaction des besoins économiques et sociaux (voir video).

Jean Ziegler, ancien conseiller national socialiste suisse, rapporteur à l'ONU, auteur du livre "La Suisse lave plus blanc" a rappelé le rôle joué par les paradis fiscaux et les banques suisses dans ce dispositif mondial de fraude organisée qui pille le tiers-monde de ses ressources naturelles et affame les peuples.

 Pierre Laurent                                                    Jean Ziegler 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a rappelé l'importance de la campagne engagée par le PCF et les forces du Front de Gauche sur "le coût du capital" et la nécessité d'engager dès à présent un vaste débat avec les citoyens pour construire dans des "ateliers législatifs locaux" la vraie réforme fiscale juste et efficace dont le pays a besoin.

Cette soirée, fort réussie de l'avis 
de tous les intervenants et participants, 
y a largement contribué.


*Selon un Rapport du syndicat national Solidaires Finances Publiques La fraude fiscale atteindrait entre 60 et 80 milliards d'euros en France, soit près de 20% des recettes fiscales brutes. Dans le même temps le déficit général prévisionnel du budget de l’État pour 2013 est de 61,1 milliards d'euros. Dit autrement, si l'on combattait efficacement la fraude fiscale le budget de la France serait excédentaire.


agissons pour la justice fiscale !


DIMANCHE 1ER DECEMBRE PARIS
Depuis la place d'Italie jusqu'à Bercy, les organisateurs ont annoncé pas moins de 100 000 marcheurs. Des manifestants contre la hausse de la TVA et pour une révolution fiscale, rassemblés notamment à l'appel du Front de gauche, mais qui n'a pas été le seul à participer au succès de cette marche.


Thonon-les-Bains


Foire de la Saint-André en centre-ville
stand Front de Gauche et de la liste, 
installé sur le parvis de la poste de 10 h à 16 h



Jean-Luc Mélenchon-marche pour une révolution fiscale

samedi 23 novembre 2013

TRANSPORTS GRATUITS


La gratuité des transports publics, c’est un choix politique, un vrai choix de société, un choix écologique.
C’est un objectif social : Elle permettra aux salariés de se rendre sur leurs lieux de travail plus volontiers en utilisant le transport public, et aux usagers des services publics de se rendre de la même façon dans les bureaux. Elle permettra aux habitants de l’agglomération d’économiser des sommes importantes : 15% du budget des ménages sont affectés au transport. C’est le deuxième poste de dépenses après le logement.
C’est un objectif écologiquement responsable : Réduire le trafic automobile solitaire est devenu indispensable. Toutes les villes qui ont mis en place la gratuité des transports en commun ont obtenu des résultats contre la pollution sonore et environnementale.

La gratuité fait du chemin : une vingtaine de collectivités ont mis en place la gratuité, ce qui concerne 750 000 habitants dans notre pays. Une chose est sûre : la gratuité est plébiscitée par les citoyens qui en bénéficient. Une plus grande fluidité des déplacements permettra d’en finir avec l’engorgement du centre ville, ce qui permettra aux commerces de l’hyper-centre de retrouver leur chalandise et de favoriser l’accès de la ville aux visiteurs.

jeudi 14 novembre 2013

Retraite


Logement à Thonon



Le droit au logement à Thonon

Selon les dernières statistiques INSEE datant de 2010, il y a environ 1500 logements privés vacants à Thonon. Un scandale quand plus d’un millier de thononais cherchent à se loger dans des conditions décentes !

La ville a été livrée aux promoteurs, bétonnant de manière démesurée. Malgré la construction de centaines de logements privatifs, le prix des loyers ne baisse pas pour autant. Se loger à Thonon avec de faibles revenus ou des salaires moyens devient impossible. Beaucoup d’entreprises ou de services publics peinent à recruter à cause de la cherté de la vie.

Le logement social est insuffisant

LEMAN-HABITAT (office municipal) gère 2530 logements. Il y a actuellement 1300 demandes de logement HLM et de mutation d’appartements en attente sur Thonon, le délai d’attente minimum pour l’obtention d’un logement par LEMAN- HABITAT est de 18 mois.

Une cinquantaine de logements sociaux, en moyenne, sont créés par an par l’office HLM.

Malgré le fait que Thonon atteigne le quota des 24% obligatoires de logements sociaux, le nombre total de logements gérés par LEMAN- HABITAT, les HALPADES, l’OPAC, la SA MONT-BLANC, CHABLAIS-HABITAT et la SEMCODA ne suffit pas à faire baisser


L’application de la loi Boutin n’a rien changé : 119 locataires étaient assujettis au surloyer au 31 décembre 2012, ce qui rapporte annuellement à l’office un peu plus de 200 000 euros. Très peu de locataires ont quitté leur logement malgré le surloyer. Un bon nombre de locataires ayant perdu leur emploi en France et retrouvé du travail de manière contractuelle en Suisse, se retrouvent assujettis au surloyer. Leur situation précaire fait qu’ils conservent leur appartement HLM.

Des loyers beaucoup trop chers dans certains lotissements

A noter, la cherté des loyers dans les appartements des groupes d’immeubles HLM neufs (830 euros pour un T3 au Domaine des Moulins ou dans les HLM de l’hôpital !). Le chauffage électrique dans certains bâtiments met les locataires en difficulté, certains logements étant, de plus, mal isolés.


Les réhabilitations d’immeubles sont mal gérées par l’office, les travaux réalisés par des entreprises qui sous-traitent elles mêmes pour tirer les prix, sont peu suivis. Ce qui entraine des malfaçons importantes. Le lien de proximité avec les locataires s’est dégradé, en particulier depuis la réduction de quatre à deux « agences de proximité » où avaient lieu des permanences de l’office. Nous agirons au sein de LEMAN-HABITAT pour redonner la parole aux locataires et rétablir ces lieux d’échanges.


mercredi 13 novembre 2013

La bataille pour l'emploi


Santé : article centre municipal de santé


Les questions de santé refont surface

. Durant la seconde moitié du XXe siècle elles se posaient avec moins d’acuité qu’aujourd’hui parce qu’un système de protection sociale solide avait été mis en place à la Libération. Ce système a été victime de coups de boutoir réguliers et aujourd’hui l’accès aux soins est remis en cause. Ainsi 50 % des dépenses ambulatoires restent à la charge des familles. La crise économique, la baisse du pouvoir d’achat, le chômage et les réductions de moyens de l’Assurance maladie ont créé des inégalités sociales et territoriales de santé criantes.

La santé, une question émergente
La santé est devenue selon des sondages récents la seconde préoccupation des Français derrière le chômage et devant le logement. On peut dire que la santé est à nouveau une question émergente et elle fera irruption dans la campagne des municipales sans aucun doute. D’ailleurs, lors d’un stage destiné aux élus locaux et aux candidats aux municipales, intitulé « Comment conduire une politique territoriale de santé ? » que nous avons organisé en avril, 90 % des stagiaires ont indiqué que leur principale motivation pour venir à ce stage était la question de la désertification médicale.

En effet à la crise sociale d’accès aux soins (honoraires libres de plus en plus importants, secteur privé à l’hôpital public, déremboursement des médicaments, mutuelles de plus en plus chères et restrictives, fermetures incessantes de services hospitaliers etc.) s’ajoute une crise démographique. Après de longues années de réduction du nombre de médecins en formation par un numerus clausus malthusien nous sommes arrivés au moment que nous avions annoncé : le nombre de médecins chute de façon catastrophique et la pénurie est là. Mme Touraine dit : « Il va falloir comprendre qu’il n’y aura plus de médecins dans chaque commune ». Or la première chose que font les citoyens en cas de difficultés, c’est de s’adresser à leurs élus locaux. Le maire hérite ainsi d’un problème nouveau et explosif.

Promotion de la santé publique
On pourrait aborder la politique de santé locale autrement : à savoir en organisant la promotion de la santé publique. En étudiant les besoins des habitants, en demandant des enquêtes, en recensant les problèmes sanitaires qui pourraient être réglés par des mesures de prévention, des mesures environnementales, en réduisant les facteurs de risque. Prévention, promotion de la santé publique, éducation thérapeutique, dépistage sont les maîtres-mots de cette politique. On sait bien que les déterminants de la santé sont globaux et loin d’être l’apanage du système de soins.

Mais la question revient par la porte traditionnelle de l’accès aux soins. La lutte pour le maintien des hôpitaux publics, des centres de Sécurité sociale, de PMI ou de médecine scolaire et la médecine du travail. Et aussi attirer des médecins et d’autres professionnels de santé sur la commune.

Les centres de santé répondent à cette attente. Ils permettent de faire venir des professionnels dans un cadre salarié, travaillant en équipe, avec des tarifs complètement remboursés ; la dispense de frais est assurée par le tiers payant. Le modèle des « maisons de santé » proposé par les pouvoirs publics n’offre pas ces garanties et finalement se contente de donner de l’argent public à des structures privées gérées selon les intérêts des propriétaires. Les citoyens n’ont alors aucun droit de regard.

Au total, deux pistes s’ouvrent aux élus locaux : celle d’une politique de promotion de la santé et celle de l’accès aux soins par le développement de centres de santé. Ces deux démarches complémentaires s’imposeront dans les mois qui viennent. Il serait bon de s’y préparer.

Dr Michel Limousin
Directeur de centre de santé municipal

Santé


  Défendre et améliorer l’accès aux 
            soins dans le Chablais

Depuis les dernières élections municipales de 2008, l’accès aux soins à Thonon et dans le Chablais a continué de se dégrader, aussi bien en secteur public qu’en secteur libéral.

                            L’hôpital va mal, 


et les difficultés s’accentuent malgré le dévouement de ses personnels. La loi Bachelot qui éloigne tous les lieux de décision, avec la tarification à l’activité qui étrangle financièrement l’établissement, n’ont pas été abrogées par le gouvernement socialiste contrairement à ses promesses de campagne. 
Pour maintenir son budget de fonctionnement et assurer les financements de son agrandissement programmé sur les dix prochaines années, les choix budgétaires imposent de nouvelles restrictions des moyens humains tout en recherchant un indispensable accroissement d’activité. Le personnel s’épuise, le manque de lits permanent contribue à une profonde dégradation de l’accueil.

Le départ de la Clinique Lamartine pour « l’hôpital » privé Savoie-Nord à Annemasse renforce les difficultés de notre hôpital public, qu’il place en concurrence directe.

Si une forte mobilisation syndicale et médicale n’avait pas eu lieu au sein des Hôpitaux du Léman, le second scanner du Chablais aurait totalement échappé à l’hôpital public ; la complicité de la municipalité favorisant son implantation dans la Maison Médicale privée à Morcy, « tête de pont » du groupe Générale De Santé pour mieux attirer les patients chablaisiens vers « l’hôpital » privé.

La municipalité Denais, soutient actif des orientations de la loi Bachelot, maintient un flou artistique sur ses orientations politiques en matière de santé. En toute démagogie, les élus donnent l’impression de s’opposer aux conséquences d’une loi que leurs amis politiques soutiennent à l’assemblée nationale. Ce constat est malheureusement le même avec le Parti Socialiste.

    La situation du secteur libéral de médecine 

           générale sur Thonon se dégrade

De nombreux praticiens sont partis en retraite, beaucoup vont y être dans les années à venir, peu de jeunes praticiens envisageant de s’installer dans le Chablais.

Dans ce domaine également, il faut des propositions concrètes en ruptures avec les politiques libérales. Certes, les municipalités ne doivent pas assumer à elles seules les carences de l’état, mais elles ont pour devoir d’apporter aux citoyens des améliorations sensibles dans leur vie quotidienne. Développer un accès aux soins de proximité et de qualité sera notre priorité.

       C’est pourquoi nous avançons le projet 

             d’un Centre Municipal de Santé 

L’équipe serait pluridisciplinaire, comprenant des médecins, des paramédicaux, mais aussi ouverte sur d’autres compétences sociales et médico-sociales, permettant une prise en charge globale, source d’efficacité sociale et économique. Le Centre Municipal de Santé s’inscrit dans une logique de réseaux. 





Le Centre Municipal de Santé doit permettre de faire progressivement rentrer une autre forme de rémunération des praticiens, mieux adaptée aux pratiques et aux besoins actuels, toute forme de rémunération à l’acte est exclue de ce cadre.



mardi 12 novembre 2013

La crise Financière


Transports



Gagner la gratuité des transports en commun au S.I.B.A.T



La gratuité 

des transports en commun a pour but d’inciter à l’usage des transports collectifs pour limiter celui de la voiture individuelle. La gratuité des transports publics est la liberté, l'égalité de circuler pour tous les citoyens. Un grand nombre de thononais et de chablaisiens n'ont pas de voiture, les transports en commun sont leur seul moyen de se déplacer : la gratuité, c’est l’égalité d’accès pour tous, c’est la liberté de circuler. Le bus gratuit génère une plus grande utilisation de ce dernier. Par conséquent, c'est moins de voitures dans le centre-ville, donc un rapport pollution par utilisateur plus faible. La suppression des tickets fait que le conducteur n'est plus un contrôleur, les relations entre les conducteurs et les passagers s'améliorent.



De plus, les coûts d'impression et de distribution des tickets, les appareils de compostage ainsi que les coûts de contrôles coûtent dans bien des cas plus que l'argent rapporté par la vente de ceux-ci. Thonon ne serait d’ailleurs pas la première ville de Haute-Savoie à appliquer la gratuité des transports urbains, puisque celle-ci est effective depuis plusieurs années à Cluses.




lundi 11 novembre 2013

Éducation, École



L'éducation, l'école et le périscolaire.

Le bilan de la municipalité actuelle est catastrophique, aucune anticipation de l'augmentation du nombre d'élèves fréquentant les écoles maternelles et primaires, alors que cette équipe municipale a délivré des permis de construire à tour de bras dans ses mandats précédents. Les écoles sont saturées et c'est seulement maintenant que l’équipe Denais se pose la question de la construction et ou de l’agrandissement des groupes scolaires existant.

Donc, la situation ne sera pas réglée avant plusieurs années. Face à ces inconséquences, notre liste défendra l'idée de groupes scolaires à taille humaine, construits à l'échelle des quartiers dans lesquels ils se situent. 




Nous sommes résolument opposés à la construction de grands groupes scolaires



(comme envisagé au Chatelard), pouvant accueillir jusqu'à 450 enfants. L'école ne doit pas devenir un mini-collège, et rester à taille humaine et même enfantine (une école à deux classes par niveau en primaire paraît être une taille « correcte »). Face au danger de rationalisation, de gestion économique des flux humains et des besoins éducatifs comme une marchandise à optimiser, nous réaffirmons notre priorité accordée à l'humain sur la rationalité économique et gestionnair

Repenser des écoles à l'échelle des quartiers nous conduit aussi à interroger la carte scolaire et son découpage actuel. En effet, en même temps qu'il faut garder des écoles à taille humaine, il faut penser à la mixité sociale des zones de recrutement scolaire et donc se pencher sur un nouveau découpage de la carte scolaire.

Cependant, cette mixité ne peut être obtenue que par un simple redécoupage, il faut aussi se pencher sur la politique de construction de logements et inciter à la construction de logements sociaux dans les quartiers de la ville qui en sont dépourvus. Le quartier du Pillon (uniquement de l'accession à la propriété) est un exemple type de ce qu'il faut rejeter. 




La réforme des rythmes scolaires quoiqu'on puisse en penser quant à configuration des locaux scolaires, qui doivent pouvoir être utilisés en dehors des temps d'enseignement pour des activités périscolaires et de loisirs.

Le périscolaire à re-municipaliser, le retour de la restauration scolaire en service public

Notre liste mettra tout en œuvre pour re-municipaliser les services périscolaires (garderies, temps méridien, activités périscolaires) pour sortir de la logique libérale d'appel à projets, de délégation de services publics... Les flottements de l’équipe Denais quant aux opérateurs choisis, passant de la fédération Léo Lagrange à l'IFAC est emblématique de la perte de qualité des services proposés aux habitants. Cette re-municipalisation ne sera pas un retour à la situation antérieure, notamment quant aux statuts des personnels municipaux, qui devront intégrer le cadre d'emploi de la fonction publique territoriale et ne pas être agents horaires ou vacataires avec des droits restreints.

Municipaliser le service de restauration scolaire 




délégué à la multinationale Sodexho, en priorisant l 'approvisionnement local, en circuit court ; l'alimentation de nos enfants ne doit pas être subordonnée à l'appétit vorace en bénéfices de cette multinationale. Comme cela existe déjà pour les cantines scolaires d’Evian et du plateau de Gavot, nous étudierons la possibilité d’effectuer la fabrication des repas au service de restauration des Hôpitaux du Léman.



Quand le maire de Thonon décidait d'interdire
 l'accès à la cantine aux enfants de chômeurs... 
(2011) 

Communiqué de Brigitte BAPT-DUFRESNE
conseillère municipale PCF- Front de Gauche de Thonon les Bains :

Non à la double peine pour les enfants de chômeurs ! 

Thonon les Bains fait depuis hier la une de la presse nationale en raison des décisions scandaleuses votées par sa majorité municipale UMP décidant de "restreindre" à la rentrée prochaine l'accès des enfants de chômeurs aux cantines scolaires en raison "du manque de place".

La cantine scolaire va-t-elle devenir un privilège réservé aux familles "riches" et de fait, exclure les enfants de familles en difficulté ? C'est une décision qui bafoue ainsi les principes de l'école laïque. Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier que les élus de gauche n'ont pas soutenu, exige des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles. Stigmatiser ainsi les familles en difficulté est une honte pour notre ville. J'estime que ce n'est pas sur les parents d'élèves déjà accablés par leur perte d'emploi et la baisse de leur pouvoir d'achat, qu'il faut faire porter l'insuffisance de places dans nos cantines scolaires. C'est leur appliquer, ainsi qu'à leurs enfants, la double peine : chômage et exclusion.

Créer des places supplémentaires, aggrandir les structures, organiser différemment les cantines, développer le périscolaire, retrouver la qualité en extirpant notre restauration scolaire des diktats de la Sodexho, ce sont des choix politique et de priorité sociale. La municipalité thononaise emboite lamentablement le pas de la politique gouvernementale visant à diviser les catégories sociales en désignant des boucs-émissaires. En tant qu'élue du PCF-Front de Gauche j'invite les citoyen(ne)s au rassemblement et à la mobilisation.

Brigitte BAPT-DUFRENE Thonon les Bains le 8 juillet 2011

Périscolaires

Concernant les activités périscolaires et du temps méridien, nous pensons que c'est l'occasion de redéployer des services municipaux en direction des enfants, comme par exemple, avec des animations jardinages mises en œuvre avec les serres municipales quitte à ce qu'il y ait une moindre rotation des débauches de fleurissement des ronds-points... nos enfants méritent autant de fleurs et d'attention que les automobiles, ou les touristes...

Enfin bien que la compétence de la commune soit centrée sur les écoles, nous aurons en tant qu'élu-e-s à réfléchir sur l'implantation du nouveau collège en périphérie de Thonon les Bains, dont une des conséquences du redécoupage de la zone de recrutement pourrait être le renforcement de la ghettoïsation du collège JJ. Rousseau, avec le départ des élèves d'Allinges pour ce nouveau collège.

Les centres de loisirs

Pour ce qui est des centres de loisirs communaux actuellement délégués à l'IFAC, nous préconisons qu'une réflexion s’engage pour que ces activités puissent profiter du patrimoine naturel local. Pourquoi pendant ces périodes de vacances scolaires ne pas avoir envisagé de les mettre en place dans les parcs de Montjoux ou autres plutôt que dans les groupes scolaires... ?