SOUTENUS PAR "LE FRONT DE GAUCHE DU CHABLAIS" POUR UNE ALTERNATIVE ANTILIBÉRALE, SOLIDAIRE, ÉCOLOGIQUE DANS LA 5eme CIRCONSCRIPTION.

lundi 23 décembre 2013

Rythmes scolaires

 Une copie à refaire !
  
Réunion publique sur les rythmes scolaires du Mercredi 18/12 à Sonnaz

La liste « l'humain d'abord à Thonon » a tenu une réunion publique sur les  rythmes scolaires et la mise en œuvre de la réforme à Thonon les Bains. Le débat a rassemblé des enseignants, parents d'élèves, citoyens et membres de la liste.

Tout d'abord, nous dénonçons l 'application de la réforme telle que proposée par la municipalité Denais, qui illustre une fois encore sa gabegie. Elle agit au mépris de l'intérêt des enfants et de leurs familles. En effet, les horaires choisis l'ont été afin que l'application de la réforme soit la moins coûteuse possible, décalant à 9 h le début de la journée et rallongeant la pause méridienne, sans tenir compte des besoins variables des enfants en fonction de leur âge. Notre liste s'engage à remettre à plat les horaires et le fonctionnement des temps périscolaires, en ouvrant une large concertation avec tous les acteurs de l'éducation des enfants. Le projet doit être construit à partir de chaque école, en associant enseignants, parents, associations...

Cette mise en place est d'autant plus délicate que nos écoles sont saturées en raison du laisser-aller de la municipalité qui, tout en délivrant des permis de construire aux promoteurs à tour de bras, n'a pas anticipé la construction de salles de classe complémentaires pour accueillir de nouvelles populations. Afin d'éviter la confusion, nous pensons que les activités périscolaires doivent se réaliser en dehors des salles de classe, dans les maisons de quartier, avec à la fois la mobilisation de personnel communal ( reprise en régie directe des services délégués à l'IFAC), de bénévoles, des associations culturelles et sportives...

Enfin, cette réforme telle que mise en œuvre par le gouvernement nous pose problème par son caractère limité en ambitions et en moyens. Nous partageons l'idée d’un raccourcissement indispensable de la durée de la journée d'école et d’en augmenter le nombre... Pourquoi ne pas remettre en cause la répartition des vacances scolaires ? L'intérêt pour le rythme des enfants ne pèse pas lourd face au lobby des sports d'hiver ! Alors que certaines classes comptent jusqu'à 30 enfants, pourquoi ne pas réduire fortement les effectifs, en limitant le nombre d'enfants à 20 par classe, ce qui constituerait un véritable levier pédagogique ? Enfin, sous prétexte du rythme de l'enfant, le gouvernement poursuit l'éclatement du cadre national du service public d'éducation, en renforçant le poids des communes et par là-même les disparités entre les écoles !

Nous invitons donc le maire à revoir sa copie, et nous engageons à proposer une large concertation  pour la mise en œuvre de cette réforme, tout en dénonçant le manque de moyens gouvernementaux et d'ambitions pour l'intérêt de nos enfants

Guillaume Vaucouleur et les candidat(e)s de « L’humain d’abord à Thonon ! ».

jeudi 19 décembre 2013

Non ! Monsieur le Maire…


Ces jours-ci, sur son blog, Jean Denais (candidat non déclaré officiellement, mais chaque jour un peu plus dans les starting-blocks comme le prouve le dernier Thonon-magazine),  portait un « coup de gueule contre les impôts et les taxes… ». Rejoignant ainsi le discours populiste ambiant anti-fiscal, malsain et dangereux pour la démocratie.
Une autre fiscalité, juste et efficace est possible, c’est une question de volonté politique.

Payer l’impôt 
est un acte citoyen !
… à condition qu’il soit juste.

Payer l’impôt est un acte citoyen. Mais en raison de la pression des patrons et des libéraux, des erreurs du gouvernement, de la faiblesse du pouvoir d’achat, beaucoup de gens le considèrent comme une charge inadmissible.

Les mauvais choix des gouvernements successifs ont rendu le système, au fil du temps, de plus en plus incompréhensible, de plus en plus injuste.
Loin d’être une charge inadmissible, l’impôt nous fait surtout beaucoup de bien tout au long de notre vie. Sans lui, par exemple, l’Etat n’aurait pas les moyens d’assurer la sécurité, la santé, l’éducation, les routes et autres infrastructures, l’accès à la culture. En s’attaquant aux impôts, les patrons et les libéraux veulent en fait privatiser les services publics.
L’impôt permet le vivre ensemble et au plus grand nombre de vivre dignement en finançant les politiques publiques et les services publics qui sont eux même source de développement économique et créateurs de richesse.
Loin de vouloir nous « en débarrasser » comme certains le revendiquent, faisons d’abord la clarté.

L’impôt sur le revenu
L’impôt sur le revenu est le prélèvement le plus « visible ». Nous déclarons nos revenus, nous recevons un avis d’imposition et acquittons cet impôt. L’impôt sur le revenu est progressif (le taux d’imposition augmente d’autant plus que les revenus sont importants) c’est pourquoi il est aussi le mode d’imposition le plus juste. Il représente pourtant moins d’un quart des recettes fiscales. La moitié des contribuables ne paient pas cet impôt surtout faute de revenu suffisant.
Les plus riches contribuent de moins en moins par rapport à l’ensemble de la population. Ils ont aussi été les grands gagnants des réformes de l’impôt sur le revenu surtout mises en place sous Sarkozy. Ils ont notamment bénéficié d’une explosion des niches fiscales et d’une baisse des taux d’imposition. Le taux maximum était de 65% en 1983. Il est, en 2013, de 45%. Bien informés par leurs « conseillers fiscaux », les plus aisés accaparent la majorité de ces aides publiques. 62% des niches fiscales sont utilisées par les 10% les plus riches.
Pour qu’un impôt soit juste, il doit permettre à chacun de contribuer à hauteur de ses moyens. L’impôt sur le revenu est construit afin de répondre à ce critère. 

Réhabilitons l’impôt sur le revenu :

- en limitant drastiquement les déductions fiscales à celles ayant démontré une efficacité sociale ou économique ;
- en augmentant le nombre de tranches et les taux d’imposition afin que chacun contribue à hauteur de ses moyens ;
- en taxant davantage les revenus du capital.
Réduisons le poids de la TVA :
- en baissant le taux normal de la TVA à 15 %
- en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité  
La Taxe d’Habitation et la Taxe Foncière 
Pour obtenir le montant de la taxe d’habitation, on multiplie ce que l’on appelle     « la valeur locative cadastrale » (valeur locative foncière), c'est-à-dire ce que rapporterait sur un an l’habitation si elle était mise en location, par les taux d’impositions votés par les communes. Ce montant peut être diminué de certains allègements notamment en raison de conditions d’âge ou d’infirmité.
Le montant de la valeur locative de notre habitation est le résultat d’un calcul complexe. Il tient compte de la superficie du logement, des éléments de confort(nombre de salles de bain par exemple), de l’état de l’immeuble, de l’attractivité de sa situation géographique.  


Sur le principe, la méthode est bonne. Seulement, aucune révision de ces valeurs locatives n’a été effectuée depuis 1970. Résultat, elles sont très souvent largement surévaluées dans les immeubles construits dans les années 1970 en périphérie des villes par rapport à ceux des vieux quartiers de centre-ville maintenant réhabilités et, par conséquent, sous évalués.
Se contenter d’une révision des valeurs locatives n’est pas suffisant. En effet, les valeurs locatives sont globalement très inférieures à la réalité du marché et au final leur revalorisation pourrait faire doubler ou tripler le montant de la taxe d’habitation. Cela accentuerait encore d’avantage les inégalités, réservant les logements les plus agréables aux plus riches et reléguant les autres encore plus loin de leur lieu de travail dans des logements encore plus exigus et inconfortables.

Transformons les Taxe d’habitation et Taxe Foncière :
- en modulant les taux de la taxe foncière en fonction de l’usage de la propriété
- en prenant en compte les revenus des occupants et la réalité de l’habitat dans le calcul de la taxe.
- en révisant les critères de calcul de cette taxe (ceux-ci sont basés sur des éléments datant de 1970) ;

La fiscalité des entreprises
L’Impôt sur les sociétés
A en entendre les patrons, les entreprises sont asphyxiées par l’impôt sur les sociétés. Pourtant, le montant de cet impôt est un quart de la TVA : 36 mds € dans le budget 2014, contre 140 mds € de TVA et 75 mds d’impôt sur le revenu.



Le taux de l’impôt sur les sociétés a régulièrement baissé. Il s’établit actuellement à 34 %. En réalité, ce taux est beaucoup plus faible. En particulier, le taux réel d’imposition des grandes entreprises est de l’ordre de 8%. En effet, la loi permet aux grandes entreprises d’afficher leurs bénéfices dans les pays où le taux d’impôt sur les sociétés est plus faible. C’est ce qu’on appelle « optimisation fiscale ».
De plus, les entreprises reçoivent beaucoup d’aides de l’Etat et des collectivités territoriales. Il faut comparer l’impôt sur les sociétés aux 200 mds€ d’aide accordées entreprises.

La fiscalité locale des entreprises
Les évolutions récentes en matière de fiscalité locale ont largement mis en danger les finances des collectivités. Elles ont principalement eu pour conséquence d’alléger la pression fiscale sur les entreprises et cela notamment à l’occasion du remplacement de la Taxe professionnelle (TP) par la Contribution économique territoriale (CET).
Ces dernières années, les collectivités se sont vu attribuer de nouvelles compétences sans pour autant recevoir les transferts financiers correspondants. En 2014 et 2015, la dotation de l’État sera même, chaque année, réduite de 1,5 milliards d’euros. 
Les conséquences sont graves. Les collectivités n’ont d’autre choix que de se tourner vers les ménages! À l’heure actuelle, les collectivités locales n’ont, en effet, quasiment plus aucun moyen de modifier le niveau de prélèvement sur les entreprises. Ce sont donc les particuliers, parfois les plus modestes, qui mettent la main à la poche pour financer les allègements consentis aux entreprises. Malgré tout, cela ne garantit pas un niveau de financement suffisant pour le maintien de services publics de qualité.
Luttons efficacement contre l’évasion et la fraude fiscale
La fraude fiscale et les paradis fiscaux sont désormais dans le collimateur de l’Union européenne et des grandes puissances économiques. En France, nous en sommes au neuvième rapport parlementaire en quinze ans sur le sujet.
Les avoirs détenus dans les paradis fiscaux sont estimés entre 20000 et 30000 milliards d’euros. Le montant annuel de la fraude dans l’Union européenne était estimé en septembre dernier à 1000 milliards d’euros par le Parlement européen. Aujourd’hui, la Commission européenne l’évalue à 2000 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB de la France… L’énormité des sommes montre l’importance de l’enjeu. En France les estimations varient mais elles vont jusqu’à 80 milliards d’euros par an.
L’absence d’harmonisation européenne en matière de fiscalité, l’absence également de coopérations au niveau mondial, de même que la déréglementation des économies expliquent essentiellement l’évasion fiscale. Le durcissement de la législation doit s’entendre au niveau international et au minimum au niveau européen.

Faisons de la fiscalité des entreprises un moteur pour l’économie et le progrès social :
- en subsistant à l’actuel CET une nouvelle fiscalité locale à destination des professionnels modulable en fonction de la politique des entreprises en terme d’emploi, de salaires, d’investissements, de formation et de l’environnement... Il est également essentiel que ce nouvel impôt, remplaçant la CET, soit établi sur des règles communes à l’échelon national afin de ne pas entraîner un dumping fiscal entre les territoires qui serait catastrophique pour les populations
- en taxant véritablement les transactions financières.
- en luttant contre les paradis fiscaux et en harmonisant les législations fiscales au niveau européen
- en modulant le taux de l’impôt sur les sociétés en fonction de l’utilisation des bénéfices afin de favoriser l’emploi, les salaires, la recherche, la préservation de l’environnement, etc. ;

Ces propositions sont parfaitement réalistes, Elles concourent à l’efficacité économique en dégageant des recettes supplémentaires et à la justice sociale en faisant peser une fiscalité moins lourde sur la majorité de la population.



Elles impliquent toutefois la volonté politique de rompre avec les choix précédents qui ont eu pour conséquences l’augmentation des inégalités et l’aggravation de la crise économique et sociale


 

 


Rythmes scolaires


mardi 10 décembre 2013

Hommage à Mandela

Mandela


« La pauvreté n’est pas un accident. Comme l’esclavage et l’apartheid, elle a été faite par l’homme et peut être supprimée par des actions communes de l’humanité. L’éducation est l’arme la plus efficace qu’on puisse utiliser pour changer le monde »

Nelson Mandela mériterait qu’un établissement scolaire, qu’une rue ou une place de notre ville porte son nom. Elus, nous serons porteurs de cette proposition.



lundi 2 décembre 2013

Jean Ziegler, Éric Bocquet, Pierre Laurent


60 milliards d'évasion fiscale par an*
... Ça suffit ! Voilà des moyens à mettre au service de l’intérêt général !

Rencontre débat 
Mardi 10 décembre 


Jean Ziegler       Éric Bocquet       Pierre Laurent

                                       Éric Bocquet  

400 personnes ont assisté ce 10 décembre à la rencontre-débat sur la lutte contre l'évasion fiscale à l'auditorium d'Annemasse, organisée par la fédération du PCF 74 et le Front de Gauche.


Eric Bocquet, sénateur, rapporteur de la commission parlementaire sur l'évasion fiscale a exposé la synthèse de l'enquête mettant en exergue les 60 milliards d'euros échappant chaque année à toute taxation, qui pourraient servir à la satisfaction des besoins économiques et sociaux (voir video).

Jean Ziegler, ancien conseiller national socialiste suisse, rapporteur à l'ONU, auteur du livre "La Suisse lave plus blanc" a rappelé le rôle joué par les paradis fiscaux et les banques suisses dans ce dispositif mondial de fraude organisée qui pille le tiers-monde de ses ressources naturelles et affame les peuples.

 Pierre Laurent                                                    Jean Ziegler 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a rappelé l'importance de la campagne engagée par le PCF et les forces du Front de Gauche sur "le coût du capital" et la nécessité d'engager dès à présent un vaste débat avec les citoyens pour construire dans des "ateliers législatifs locaux" la vraie réforme fiscale juste et efficace dont le pays a besoin.

Cette soirée, fort réussie de l'avis 
de tous les intervenants et participants, 
y a largement contribué.


*Selon un Rapport du syndicat national Solidaires Finances Publiques La fraude fiscale atteindrait entre 60 et 80 milliards d'euros en France, soit près de 20% des recettes fiscales brutes. Dans le même temps le déficit général prévisionnel du budget de l’État pour 2013 est de 61,1 milliards d'euros. Dit autrement, si l'on combattait efficacement la fraude fiscale le budget de la France serait excédentaire.


agissons pour la justice fiscale !


DIMANCHE 1ER DECEMBRE PARIS
Depuis la place d'Italie jusqu'à Bercy, les organisateurs ont annoncé pas moins de 100 000 marcheurs. Des manifestants contre la hausse de la TVA et pour une révolution fiscale, rassemblés notamment à l'appel du Front de gauche, mais qui n'a pas été le seul à participer au succès de cette marche.


Thonon-les-Bains


Foire de la Saint-André en centre-ville
stand Front de Gauche et de la liste, 
installé sur le parvis de la poste de 10 h à 16 h



Jean-Luc Mélenchon-marche pour une révolution fiscale